Le mal est facile, le bien demande beaucoup d'efforts - Prio Foudry

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Le mal est facile, le bien demande beaucoup d'efforts...

« Il est était une fois un rêve. Un doux et merveilleux rêve dans lequel tu te sentais bien. Si bien que tu avais envie d'envoyer paître qui viendrait interrompre ton idylle des sens. Si bien que si quiconque viendrait te vendre son âme, son corps ou même un dîner 5 étoiles, tu n'en voudrais pas, même contre toutes les richesses du monde. Et pourtant, le clan des étoiles sait à quel point juste avant, tu crèverais pour un faisan bien grassouillet ! Non, là, tu rêves et tu es bien, tu n'as pas besoin de te polluer l'esprit avec de la chair tendre et fraîche. Si fraîche que l'odeur te monte aux narines.... » PAF ! Et voilà que les douces rêveries du Choucas, soit disant en passant, oral, puisqu'il récitait ses dires à voix haute, sans tenir compte des réprimandes des reines, qui essayaient de faire dormir leurs gosses.On l'avait bien bousculé, mais pas de manière tactile ! Le matou décharné écarquilla les yeux, reprenant son souffle comme si on lui avait jeté la mer au visage, rien que ça ! Quoi que ça pourrait être fascinant à observer comme phénomène se dit-il soudain. Il se frotta le museau d'un geste rapide avant de s'apercevoir qu'il n'avait pas tout à fait tort. On lui avait bel et bien renverser un liquide puant et étrange pendant qu'il rêvassait près de la tanière des guerriers. À première vue, ce n'était pas de l'eau, enfin, pas l'entièreté du liquide en question. Oeil de Choucas renifla ses poils le sol pour essayer d'en détenir l'origine. Et la réponse lui vint presque aussitôt. C'était facile, de l'urine ! Heureux d'avoir trouvé la réponse, il sourit d'un air amusé, avant d'entendre des ricanements et des rires étouffés derrière un buisson. Le guerrier, désormais puant s'approcha un peu plus et y découvrit deux jeunes apprentis, hilarant, et sans doute fautifs de cette plaisanterie. Ils écarquillèrent les yeux, surpris d'avoir été repérés avant de détaler en vitesse, criant à qui veut l'entendre :

« Le cinglé puant ! Le cinglé puant, l'urine te va comme un gant ! »

Très amusant comme phrase, et ça rime en plus se dit le matou, toujours un rictus aux lèvres. Ces gosses ne débordent pas d'imaginations. Si seulement ils pouvaient s'employer à l'utiliser de manière créative, ils pourraient faire fureur ! Oeil de choucas devrait recourir à des méthodes drastiques pour éliminer cette odeur nauséabonde. Il dit à voix haute, sa voix faignant l'air peiné :

« C'est vraiment dommage, l'urine ne pourra plus servir à nourrir mère nature... Quel gâchis, je ne mérite pas cette source de vie...Aussi puante soit elle.. »

Le félin connaissait les bienfaits de l'urine sur les plantes, les terres, et mêmes parfois sur les blessures. Il en avait d'ailleurs fait l'expérience un jour, et cela avait été très fructueux.Ho oui, que de joie de voir sa blessure cicatrisée bien plus rapidement que les feuilles ou autres. Il l'avait ensuite crié au clan toutes ses vertus insoupçonnées, mais on s'était bien foutue de sa poire, comme d'habitude. Oeil de Choucas partit donc du campement de l'ombre pour se diriger vers un territoire dont il ne manquerait jamais d'eau : La rivière. Malgré qu'une partie de sa conscience lui ordonnait de rester pour une fois sur ses territoires et non ceux des autres, le Choucas n'écouta rien, comme d'habitude. Il arriva vers les chutes, endroit magnifique et calme, tout ce dont il avait besoin. Le mâle décharné emprunta l'un des raccourcis qu'il avait repéré. Il plongea dans l'eau peu profonde et y ressortit tout aussi vite. Déjà qu'il n'aimait pas se laver, ce n'était pas une partie de plaisir pour lui....

Un petit up :3

Coucou! Je t'ai pas du tout oublié j'suis juste en période de révision d'exa et j'ai un milliard de rp donc j'avoue je réponds grave lentement aux gens mais je ferai au plus vite!

Foudre pensait beaucoup, ces temps. Mais plus comme avant.

Sur les terres des bipèdes, là où était son royaume, là où il était le maitre suprême des lieux, il s'était jeté sur un jeune mâle trop impétueux qui avait eu l'audace de le défier. Lui. Le terrible solitaire s'était demandé s'il s'agissait d'une mauvaise plaisanterie, rare étaient ceux qui osaient encore prendre sa place. Mais il était le digne successeur d'Hati et la simple mention pouvait en faire trembler plus d'un. Il était idiot de croire que les solitaires n'avaient aucune croyance. Juste qu'elle n'intéressait pas les chats de clan qui les voyait comme des esprits invisibles ou des gêneurs. Mais Foudre avait su changer la donne et devenir un chat craint au sein même de la communauté clanique. Et tout ça, il le devait à son maître, Inferno, leader de la secte la plus meurtrière et malsaine de la ville. Mais depuis la disparition de Devil Agony et d'Inferno ainsi que sa puissance sans limite, il avait quitté le groupe pour mener sa vie à sa façon et prendre le pouvoir de la ville. Ici, aucun gang ne rivaliser avec sa cruauté et sa force. Il était l'élu de la prophétie, le prochain roi des Enfers.

Imaginez donc son étonnement quand on le défia. Ce mâle tigré, d'apparence forte, dans un âge certainement avantageux aurait pu avoir toute ses chances si le matou qu'il défiait n'était pas tout simplement un génie en l'art du combat. Et en ville, les combats finissaient presque toujours par la mort du perdant. Enfin, surtout si l'un des adversaires était Foudre en personne. Le combat fut relativement violent, sans pitié. Aucune règle, juste la défaite de l'un des deux. Les félins les plus courageux s'étaient approchés par curiosité pour voir l'issus du combat. Foudre esquiva bien, il esquivait vite pendant que l'autre frappait bien, frappait vite. Jusqu'à ce que le matou noir se stoppa et se décale rapidement sur le côté, fondant sur son adversaire tel une vipère en chasse et d'un seul coup, se saisit de sa gorge et plaqua le jeune solitaire ambitieux. Il y avait beaucoup de sang. Qui coulait le long de ses babines. Ses yeux étincelaient victorieux. Il n'avait plus qu'à l'achever.

Opale…

"Hu ? Non, sors de ma tête !" Voilà à quoi il pensait trop souvent. Il se figea. Recula de sa victime, le regard indéchiffrable, puis, sans un mot se détourna. Laissant le solitaire dans son sang mais bel et bien vivant. Il n'en pouvait plus de ses pensées. Et depuis qu'il avait revu le guerrier du clan de la rivière qui avait sauvé sa fille, un étrange sentiment le persécutait. Il devait régler ça. Pas le moindre regard en arrière, il quitta la zone de combat, les solitaires, apeurés lui cédèrent le passage. N'osant évidemment pas lui demander où il se rendait. La plupart savaient qu'il trainait beaucoup sur les terres des clans et que très peu de solitaires s'y aventurait. Mais pas lui, c'était comme si la forêt l'appelait. Et là tout de suite, il voulait parler à Opale. Et aussi se laver les pattes de tout ce sang. Direction, donc, les terres du clan de la rivière.

Il marcha tranquillement jusqu'au territoire. A la recherche du matou, mais ça aurait été trop beau de tomber sur lui si vite ! Il repéra les traces fraîches d'une patrouille mais aucune trace du guerrier. Finalement il renonça à contre cœur pour se diriger à la rivière pour se nettoyer. Foudre avait peur de l'eau. Chacun avait ses faiblesses ma foi. Il choisit donc un endroit peu profond et calme, l'eau clair et brillèrent se rougit presque aussitôt, créant une petite marre flottante et écarlate. Plongé dans ses pensées et déçu de ne pas y avoir trouvé Opale, il ne remarqua pas tout de suite que quelqu'un s'y trouvait déjà. Sa surprise ne fut que s'accroitre quand il reconnut l'odeur du clan de l'ombre. Foudre avait beau être un matou qui pouvait se montrer d'une extrême violence, il pouvait également se montrer très courtois et d'une sympathie finement hypocrite. C'est donc dans cette optique qu'il se rapprocha du matou qui lui sembla étrange.

- Oh. Je ne t'avais pas vu, mes excuses, je pensais être seul. Que fait donc un guerrier du clan de l'ombre en ses lieux si hostiles pour lui ?

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Le mal est facile, le bien demande beaucoup d'efforts...

Le taré avait beau avoir quitté tout aussi vite les eaux glacées du lac, il continuait malgré tout de la contempler comme s'il observait une véritable œuvre d'art. Car ce lac et ces chutes d'eau en étaient une. Un miracle de la toute mère, comme tout ce qui se trouvait en ce monde. Quand les autres ne voient qu'une étendue d'eau glacée et dénué de nourriture, Choucas, lui, voit le sens de l'existence même, la toute trinité d'un équilibre instable. Il suffirait qu'un animal entre dans cette étendue d'eau pour tout faire basculer, pour tout gâcher. Voilà la raison pour laquelle il s'en était extrait aussi vite. Afin de ne pas perturber ce même équilibre qui allait tant à cet endroit. Grande fût sa déception quand il vit un matou plonger dans les eaux claires pour s'y baigner. Quelle offense à la toute mère ! Le matou squelettique fronça les yeux, ses narines frémissant de rage. Non seulement, il avait plongé comme un caillou jeté dans l'eau, mais il portait avec lui les signes d'une malédiction : Le sang... Tout son corps en était recouvert telle des peintures de guerre. Oeil de Choucas s'assit et détourna tout aussi vite les yeux. Son tableau était gâché, et ce scélérat en était responsable. Le guerrier de l'ombre se roula sur l'herbe le temps de la baignade du solitaire et s'assit sur une pierre bancale. Celle-ci bougeait de temps à autre quand le choucas' Se dandinait sur la pierre, comme impatient et révolté. Le cinglé attendit que le corbeau vînt lui parler, son regard semblant accusateur, presque dure. Le solitaire se montra d'une courtoisie et d'une délicatesse exemplaire, et pourtant, le Choucas voyait clair dans son jeu. Néanmoins, il ne lui tint pas rigueur, il trouvait même cela très fascinant. Il répondit tout même d'un voix accusatrice, mais calme, sa queue fouettant l'air tel un fouet :

-Hostile ? Je ne vois rien qui porte ce nom ici mon ami... Je ne vois qu'une malédiction qui entache cette œuvre d'art... Il est bien triste que tu en sois la cause...

Il le fusilla du regard quelques instants encore, avant que son expression change littéralement du tout au tout. Il se mit à rire bruyamment, comme s'il venait de faire la morale à un proche, avant de lui adresser un sourire sincère et bienveillant. Il enchaîna, répondant à sa première question comme s'il n'attendait aucune réponse de sa part :

-L'urine porte une odeur exécrable et pourtant, regarde tout ses bienfait.. Si tu as une plaie, elle seule pourra te venir en aide... Mais ton manteau pourpre ne semble pas en cacher, fort bien, je suis rassuré que tu n'ai rien mon ami...

Il se dandina, faisant basculer d'un côté vers l'autre la pierre instable sur laquelle il se trouvait. Il continua de sourire au corbeau, ce même oiseau qui portait tant de masque. Le mâle murmura d'une voix mielleuse :

-Des masques il en tant... Je me demande lequel lui scie le mieux... Et son vrai visage ? Je me demande .....

Il s'interrompit, se rendant compte que le monologue qu'il faisait n'était pas dans sa tête...

Foudre charmait les esprits de par son charisme et ses bonnes manières mais le fourbe qu'il était pouvait être l'exemple même d'une morale pour chaton : il ne faut jamais se fier aux apparences. Après s'être défoulé contre ce solitaire trop ambitieux, il était parfaitement calme et serein ne voyant pas l'intérêt ni l'envie de faire la misère à ce drôle de matou. Et si le destin décidait que le clanique devait avoir des ennuis, le clan de la rivière s'en chargerait. Avec une cheffe qui semblait tellement à cheval sur les frontières, lui-même devait se montrer prudent et s'il n'avait pas voulu parler à Opale, alors il ne serait pas venu. Il avait clairement remarqué le marquage insistant qui imprégnait les lieux. Ma foi, ce n'est pourtant pas cela qui allait le rendre plus raisonnable. Il continuerait encore et encore à hanter ce bois jusqu'à sa mort mais il espérait aussi que son attitude ferait changer les choses et inciterait d'autre solitaire à se révolter d'être si peu les bienvenues dans la forêt. Son attitude pouvait paraitre hypocrite sachant que lui-même s'appropriait entièrement le territoire des bipèdes mais tant qu'on le vénérait et qu'on lui obéissait, il ne rejetait personne en particulier. Enfin, ne le voyer clairement pas comme un saint non plus.

Le matou noir sorti élégamment de l'eau où l'attendait le clanique qui semblait à la foi dégouté et accusateur. Il semblait trépigner sur place d'impatience de pouvoir le sermonner, surement d'avoir ainsi souiller l'eau pur de la couleur rougeâtre. Comme s'il apportait la mort, lui-même en déversant un flot de sang sur la rivière innocente et cristalline. Le contraste était horriblement choquant, sachant que Foudre balançait nonchalamment la queue tout en toisant intensément le matou sans faire preuve d'aucune agressivité. Bien au contraire, il ne fit preuve d'aucune méfiance ni de méchanceté, même après le premier reproche de son interlocuteur :

-Hostile ? Je ne vois rien qui porte ce nom ici mon ami... Je ne vois qu'une malédiction qui entache cette œuvre d'art... Il est bien triste que tu en sois la cause...

Foudre haussa les épaules avec un sourire presque angélique, le sang avait presque entièrement disparu de son beau pelage noir comme la nuit, laissant cependant quelque goutte écarlate couler le long de sa fourrure mouillée et de ses moustaches. Et bien quoi ? Il faisait ce qu'il voulait de sa vie au même titre que lui empiétait sur les terres d'un clan qui n'était pas le sien. Comme si l'étrange félin ne cherchait aucune justification de la part du solitaire, il sourit de manière presque amicale cette fois si, changeant à son tour d'humeur. Lui aussi avait plusieurs humeur… Quel matou intrigant. Lui qui trouvait d'ordinaire les chats de clans si banal et semblable.

-L'urine porte une odeur exécrable et pourtant, regarde tout ses bienfait.. Si tu as une plaie, elle seule pourra te venir en aide... Mais ton manteau pourpre ne semble pas en cacher, fort bien, je suis rassuré que tu n'aies rien mon ami…

Il continua de se dandiner sur sa pierre, ses paroles n'ayant pas trop de sens pour Foudre qui était pourtant bien dérangé lui aussi.

-Des masques il en tant... Je me demande lequel lui scie le mieux... Et son vrai visage ? Je me demande .....

Les oreilles de Foudre pointèrent dans la direction du clanique. Celui-ci s'interrompit comme s'il venait de se rendre compte qu'il parlait tout haut. Parlait-il de lui..? Ma foi, il devrait s'y faire, car le félin noir ne comptait pas lui dévoiler sa véritable nature qui pouvait s'avérer très cruelle et sombre. Préférant largement jouer sur l'illusion. Se rapprochant sans la moindre crainte de cet individu qui, plus il parlait, plus il le trouvait sidérant. Mais pouvait-il le qualifier de fou ? La folie était suffisamment subjective pour devoir employer ce mot avec précaution. Lui-même ne devait pas avoir toute sa tête.

- Mon vrai visage est un peu de tout à la fois, cela dépend des jours et des humeurs.

Il lui sourit, amusé. Après tout, porter un masque signifiait ne pas révéler sa véritable nature..? Pourtant il se trouvait être lui-même. Un matou qui pouvait s'avérer sadique et violent autant que courtois et beau parleur. Peut-être que c'était ça, la base de la manipulation, savoir jouer sur tous les tableaux. Dans ce cas il jouait et gagnait à chaque fois car on ne connaissait que très rarement ses deux véritables natures. Par exemple Opale n'avait pu croire en sa cruauté quand il avait appris que Foudre avait violer sans le moindre scrupule son meilleur ami. Il agissait toujours selon ses propres désirs, ne rendant aucun compte à personne. Même s'il avait dû le payer cher en ruinant sa propre enfance.

- Je comprends ton reproche. Mais la vie n'a aucun remord face aux solitaires, ne jugeons pas nos façon de vivre respective, ce serait un débat interminable et ni toi, ni moi n'avons le temps pour de tel futilité. Il ronronna après avoir lancé ça d'une voix totalement calme. Il ajouta, à qui ai-je donc l'honneur ?

» Impression de déjà vu - ft. Foudry
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» Un bien drôle de matou | Foudre
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» « A force de mal, tout ira bien. » || PV. Feuille d'Aster.